Dernière maj le 11/12/2004

Des solutions au problème


Le monde a pris partiellement conscience du danger. Du 1er au 10 décembre 1997, la troisième Conférence des Parties signataires de la convention cadre des Nations-Unies sur le changement climatique s’est tenue à Kyoto (Japon).

Cette conférence regroupait 161 pays, 15 organisations intergouvernementales et 236 organisations non gouvernementales.

Son objectif était d'arrêter des mesures afin de réduire, à l'horizon 2010 les émissions mondiales de gaz à effet de serre.

Au terme de 10 jours de négociations particulièrement difficiles un protocole additionnel (dit protocole de Kyoto) à la convention de Rio sur le changement climatique a été adoptée.

Des objectifs ambitieux de réduction des émissions portaient sur 6 gaz à effet de serre (CO2 , CH4 , N20 mais aussi HFC, PFC et SF6 )

Le protocole de Kyoto fixe pour les pays industrialisés des objectifs différenciés de réduction: -8 % pour l’Union européenne (qui est responsable de 24% des émissions mondiales), , -7% pour les USA (responsable de 36% des émissions mondiales), - 6 % pour le Japon et le Canada, 0 % pour la Russie et l’Ukraine, mais +8 % pour l’Australie et +10 % pour l’Islande...

2005 Le protocole devient applicable

Avec la signature des russes, le protocole devient désormais applicable.
A partir du 1er janvier 2005, l'ensemble des mécanismes du protocole vont entrer en oeuvre pour les pays signataires et se pose une grand question. Les deux plus gros pollueurs, les américains qui ont refusé de ratifier le protocole et les chinois qui ne sont pas contraits étant donné leur sous développement ((Oui, mais 1 habitant sur 5 de la planète et de plus en plus de biens manufacturés Made in China, regardez les étiquettes de ce que vous achetez!!), n'auront pas de contraintes de réduction. Dans ces conditions, même si on peut penser que les opinions publiques américaines et chinoises contraindront leur gouvernement à faire des efforts, n'est il pas de la plus élémentaire des prudences de remettre en place des barrières douanières afin de ne pas pénaliser nos entreprises locales ou pire afin d'éviter une délocalisation de la production de GES dans les pays non contraints, ce qui serait à la fois, une catastrophe économique et sociale pour les pays signataires et écologique car cette délocalisation entrainerait une augmentation des émissions, rien que par l'ajout du transport.

Ce protocole a des défauts, le fait, par exemple, d'avoir retenu des objectifs différenciés ne fera pas porter les plus grands efforts par les pays les plus pollueurs. Elle ne contribue donc pas à faire converger les taux d’émission par habitant ou par point de PIB, ce qui aurait été souhaitable pour des raisons d’équité. Elle ne fait que traduire les rapports de force dans la négociation.

Ce protocole est le mini-minimum que l'on puisse faire, et pour être clair, il est très insuffisant et ne peut être considéré que comme une première étape vers une réduction plus ambitieuse. Il a eu le mérite de mettre le risque climatique au premier plan de l'actualité.

Alors que faire?

Les solutions à mettre en œuvre ne seront pas simples et sans douleur.

Pourtant, Il faudra bien que les pays développés revoient à la baisse leurs habitudes de consommation, il faudra bien que les pays en voie de développement, dont la population est bien plus nombreuse évitent de passer par les phases de surpollution par lesquelles les pays dits développés sont passés.

Il va falloir aider les pays en voie de développement a adopter tout de suite les processus les moins polluants que les techniques des pays les plus riches ont à leur disposition.

Afin de limiter l'impact des transports et de préparer la sortie du pétrole, il va falloir réapprendre à produire et à consommer localement. Apprendre à ne plus importer que ce qui ne peut pas être produit localement.

Il va falloir adopter, au plus vite, toutes les techniques les plus performantes de réduction d'émission. Leur coût étant contraignant, il faudra mettre en place des mesures incitatives pour les rendre économiquement viable. La mise en place dune écotaxe sur les produits polluants pourrait être une bonne solution. Pour montrer que cela ne sera pas sans mal, on peut dans doute considérer que le prix actuel du pétrole est rifdiculement faible au regard des dangers qu'il nous fait courir.

Il va également probablement falloir passer par une phase de décroissance. Décroissance dans les habitudes consommation pour les pays développés, décroissance des populations pour les pays en voie de développement.

Nous proposons d'autres mesures dans le menu de gauche et nous sommes dans l'attente de votre part de toutes propositions.