On entend beaucoup parler du gaz naturel comme d'un remède efficace à l'effet de serre. Certes, il contient moins de carbone que le charbon et le pétrole et est donc moins "à effet de serre" que les autres hydrocarbures. Par contre, il est aussi le plus rare et je m'étonne qu'industriels sérieux ou hommes politiques le considère comme une solution.
Comme dans ces considérations, il faut être factuel, partons à la recherche d'informations pour vérifier si oui où non le gaz naturel est une solutions durable contre l'effet de serre.
Un tour sur le site du ministère de l'industrie françasise http://www.industrie.gouv.fr/ nous délivre un état des lieux précis des réserves de Gaz naturel.
Maintenant pour voir où cela nous mène et si nous pouvons décider sérieusement de
nous orienter vers ce type d'énergie, analysons notre consommation. sur le non moins
sérieux site du sénat français, on retrouve le schéma
sur les réserves prouvées en gaz naturel, mais également et c'est ce qui m'interesse
les consommations de 1998 de gaz naturel. (ils n'ont rien de plus récent)
Je synthétise le tableau dont vous pourrez aller voir le détail
gaz naturel un tableau fort intéressant de l'état de la
consommation de gaz naturel en 1998.
| Consommation de Gaz en Millions de TEP | Année 1998 |
| Amérique du Nord | 596 |
| Amérique latine | 80 |
| Europe de l'Ouest (1) | 358 |
| Europe de l'Est (2) | 481 |
| Afrique | 44 |
| Proche-Orient | 149 |
| Extréme-Orient | 198 |
| Océanie | 94 |
| Monde | 2000 |
Voila donc la réalité des choses. En 1998 notre consommation annuelle de Gaz naturel
était de 2000 Millions de TEP, soit 2 Milliards de TEP.
Les réserves de Gaz naturel sont de 143 Milliards de TEP. Il nous reste donc pour 70 années
de Gaz naturel si nous n'augmentons pas son rythme de consommation comme nous avons l'air de souhaiter
le faire. 70 ans, c'est sans doute très long au regard des rythmes boursiers, mais
c'est infiniment court si on se place dans une optique "durable". Je préconise donc
d'oublier toutes solutions basées sur ce type d'énergie, même si elles sont moins "polluantes"