Dans la liste des constituants, l'Ozone à un rôle bien particulier. Si l'on en croit le dernier rapport du GIEC "L'appauvrissement de la couche d'ozone (O3) stratosphérique tel qu'il a été observé entre 1979 et 2000 aurait provoqué, selon les estimations, un forçage radiatif négatif (–0,15 Wm–2). (NDLR donc un refroidissement) En supposant que la réglementation en vigueur sur les gaz halocarbonés soit totalement respectée, le forçage positif des gaz halocarbonés sera réduit, de même que l'ampleur du forçage négatif dû à l'appauvrissement de l'ozone stratosphérique, au fur et à mesure que la couche d'ozone se reconstituera au XXIe siècle.
Pour ce qui est des hautes altitudes, l'Ozone (le bon Ozone)1 à eu tendance à disparaitre (à cause des CFC désormais interdits) ce qui a un effet très négatifs sur notre protection aux ultra-violets créant des destruction de la flore et augmentant les risques de cancers de la peau.
Par contre dans la troposphère (basses altitudes) l'Ozone (le mauvais ozone)2 "le volume total de O3 dans la troposphère a augmenté de 36 pour cent depuis 1750, essentiellement en raison des émissions anthropiques de plusieurs gaz contribuant à la formation du O3. Cela correspond à un forçage radiatif positif de 0,35 Wm–2. Le forçage dû à O3 varie considérablement d'une région à l'autre et réagit beaucoup plus rapidement aux changements dans les émissions que les gaz à effet de serre à durée de vie longue tel que le CO2."
En conclusion le jeu de l'Ozone est complexe. Si il a un forçage radiatif négatif dans la stratosphère, il a un forçage radiatif positif dans la troposphère. C'est un composé chimique très fragile qu'il faut limiter dans la troposhère en raison de son caractère irritant et qu'il faut absolument protéger dans la stratosphère par son pouvoir d'interception des UVs.