Le 31 mars, chaque pays de l'UE devra rendre sa copie à Bruxelles et dans chaque pays, de difficiles négociations ont lieu entre entreprises et pouvoir publics. Ndlr: On ne dirait pas que l'on discute du sort de la planète. La désivolture générale me choque, à moins qu'elle ne soit due au manque d'information.
En France Matignon négocie avec les entreprises. Le nombre précis de sites concernés est défini et vont se voir fixer un quota à ne pas dépasser pour la période 2005-2008Ndlr: Je continue de m'étonner que tout le monde ne soit pas mis à contribution
Le faible (trop selon Bruxelles) nombre d'installations concernées est du à la prise en compte des seule domaines de l'energie, de la fabrication du verre, du ciment, des aciéries, de la céramique et du papier. NDLR : Comme je l'ai déjà dis comment ces entreprises là vont pouvoir tenir leurs engagements si le reste de l'activité économique augmente sa demande. La commission Européenne aurait souhaité étendre le périmètre à l'ensemble des installations de combustion de plus de 20MW.
Le plan va bientôt être rendu public pour consultation. Pour l'instant une fourchette très large de quota a été retenue puisque les allocations iraient de 113Mt à 124 Mt de CO2 par an. Cette large fourchette traduisant des divergances profondes entre le ministère des Finances et le ministère de l'Ecologie.Ndlr: Bercy tergiverse aujourd'hui et ces tergiversations coûteront extremement cher demain. Tout le monde oublie que le processus de réchauffement à une très grande inertie et que plus nous émettrons de GES dans latmosphère, plus il sera long à arrêter.