Le prix du baril dope les bioénergies


Dans le Figaro Economie du 21/08/2004, "FG" fait l'heureux constat que les bioénergies sont dopées par la hausse du prix de baril de pétrole.

En réaction à la hausse du prix du pétrole, l'Europe souhaite réduire sa dépendance vis-à-vis du pétrole et en profiter pour baisser ses émissions de GES pour respecter ses engagements du protocole de Kyoto.

Ce pari pourrait être gagné grace aux biocarburants. A base de blé, de colza ou de betterave ces carburants pourraient réduire d'au moins 30% la facture énergétique des pays importateurs de pétrole. (NDLR : Pour ma part j'ai plutôt tendance à penser que si ils peuvent être immédiatement intéressant, les biocarburants de ce type n'ont que peu d'avenir. Pour nourrir les 9 ou + milliards d'habitants de la planète prévus pour 2050, toutes les terres cultivables devront impérativement être mise à contribution (Lire le livre de Lester Brown : Une autre économie est possible))
Les résidus de bois pourraient également être utilisés. (NDLR: plus utilement à mon avis.)

Les biocarburants sont apparus en Europe à la suite du choc pétrolier des années 70. La directive Européenne Biocarburant sortie en 2003 impose que 2% de biocarburants soit mélangé à l'essence et au Gasoil en 2005, pourcentage qui devra passer à 5,75% en 2010.

Le journaliste poursuit en constatant que le prix actuel du baril de brut facilitera la transition en rendant les biocarburants plus compétitifs (NDLR Par rapport à quoi? A l'essence sans réchauffement climatique ou à l'essence avec un réchauffement climatique)

Du coup, en France, on envisage un développement de la filière, et Jacques Chirac, précise l'article, a souligné cette semaine "la très grande importance, qu'il attache au développement des bioénergies pour raisons agricoles, environnementales et énergétiques."

Le journaliste précise à raison "Il était temps, car la France pionnière en matière de biocarburants a Perdu son rang face au Brésil, aux Etats-Unis et à son voisin allemand. (NDLR : Encore un domaine où la France était pionnière et où elle a sacrifié ses compétences sur l'autel nucléo-pétrolier)

L'article souligne enfin tout l'interêt de la filière. Au Brésil, L'éthanol, avec plus de 10 milions de tonnes de carburants représente 40% de la consommation totale d'essence et l'IFP (Institut Français du pétrole) de conclure que les biocarburants pourraient réprésenter 10% des besoins des transports routiers Européen en 2020.

Le Figaro Economie

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