Dernière maj le 10/02/2005

FRANCE : L'environnement n'entre décidément pas dans les priorités de l'Etat.


L'Ademe victime de l'austérité budgétaire.

Alors que les besoins sont énormes dans tous les domaines de l'environnement et particulièrement dans la lutte contre le réchauffement climatique, les pouvoirs publics, toujours à la recherche d'économies sur les dépenses de l' Etat, s'en prennent au budget de l'agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe).

Il va, en effet, manquer "quelques dizaines de millions d'euros" à l'agence pour mener à bien ses activités en 2005.

Michèle Pappalardo, sa présidente, estime que l'organisme est ainsi victime de l'austérité budgétaire.

Essentiellement financée par ses trois ministères de tutelle (écologie, industrie et recherche),

l'agence, qui favorise le développement des technologies propres et économes, fait face à des dépenses pluriannuelles, notamment, l'aide aux investissements pour la promotion des énergies renouvelables et les engagements de subventions aux particuliers qui s'équipent en chauffe-eau solaires.

(NDLR: Derrière les beaux discours internationaux, quels sont les actes? Je reste pourtant persuadé que l'environnement et le développement des ENR est une source d'activité économique et que d'autres pays s'y positionnent!)

 

Sources : Le Télégramme. Jeudi 27 janvier 2005.