VAG et les hybrides


Le journal la TRIBUNE du 17/12/2003 rapporte que M. Bernd Pischetsrieder, président de Volkswagen, affirme ses doutes quant à l'avènement des véhicules hybrides, que « les clients n'achèteront pas ... sans subvention gouvernementale », d'autant que « le remplacement des batteries, au bout de trois ans, coûte le prix d'une voiture ». Il assure qu'« un diésel avec catalyseur d'oxydes d'azote et un filtre à particules émet moins (mais pas pas) de gaz carbonique tout en coûtant moins cher qu'un hybride ». Il préfère donc miser sur les moteurs diésel, tout en craignant que la sévérisation des normes relatives aux émissions génère « des coûts tels que les petites voitures ne pourraient plus être proposées en version à gazole ».

Egalement sceptique quant à l'évolution des véhicules à pile à combustible, dont « le principal problème est celui des infrastructures concernant l'hydrogène », M.Pischetsrieder table davantage sur une «évolution significative des carburants (????) ».

Volkswagen est le premier producteur mondial de moteurs diésel et réalise 54 % de ses ventes en Europe grâce à des véhicules diésel. Au premier trimestre de 2003, il détenait la tête du marché du diésel en Europe occidentale, avec une pénétration de 22,6 %, devant PSA Peugeot Citroën et Renault (respectivement 19,1 % et 12,7 %).

En France, Jean Martin FOLZ président de PSA adopte la même position croyant d'avantages dans les techniques de "Start and Stop" que dans les véhicules hybrides.
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